LE NOUVEAU-BRUNSWICK DOIT ETRE CREATIF POUR EXPORTER SON BOIS, SELON LES EXPERTS

 

Source : Radio-Canada, 1er mars 2016, Michel Corriveau

 

http://ici.radio-canada.ca/regions/atlantique/2016/03/01/011-bois-manufacturier-exportation-acadie-nouveau-brunswick.shtml

 

 

 

Le Congrès mondial acadien se termine en rendant hommage à l’Acadie du Québec:

Le Congrès mondial acadien se termine en rendant hommage à l’Acadie du Québec – Source : Le Journal de Montréal,  24 août 2014

BONNE SEMAINE A TOUS !

Le Nouveau-Brunswick signe une entente de principe visant le régime coopératif de réglementation des marchés des capitaux

Le Nouveau-Brunswick signe une entente de principe visant le régime coopératif de réglementation des marchés des capitaux.

Commerce : la France et le N.-B. s’apprivoisent tranquillement

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PARIS, France – L’accord de libre-échange signé à la fin 2013 par le Canada et l’Union européenne suscite de l’enthousiasme auprès du gouvernement provincial et des entrepreneurs. À preuve, il y a quelques semaines, l’Acadie Nouvelle a assisté à deux conférences de presse dans le nord de la province où il était question de vanter les possibilités de cette nouvelle entente.

Si le Nouveau-Brunswick espère profiter de cette levée de la plupart des droits de douane d’ici 2015 et augmenter les échanges commerciaux entre les deux continents, quelle est la situation en France actuellement?

Corinne Anderson-Chaumette est l’une des rares consultantes en affaires en France à privilégier les relations économiques entre la France et le Canada atlantique.

Française d’origine née aux États-Unis, elle découvre le Canada lors de ses nombreux déplacements professionnels dans son pays natal. Elle profite de l’occasion pour rendre visite à sa meilleure amie, qui demeure au Canada. Avec le temps, elle commence à s’intéresser au Canada de près.

Aujourd’hui, elle accompagne les entreprises françaises prêtes à s’installer au Canada et celles du Canada qui veulent s’implanter en France.

Elle collabore régulièrement avec les chambres de commerce en France. Elle tient aussi un blogue sur Internet.

Selon elle, le Nouveau-Brunswick gagne à être découvert par les entrepreneurs français. La province doit toutefois faire davantage pour être connue dans l’Hexagone.

«Je pense que ça commence à évoluer. En novembre, j’ai participé à une rencontre à Paris où il était question de culture, d’éducation et d’immigration, mais il y avait aussi un volet économique. Je suis allée voir les gens économiques et je me rends compte que le Nouveau-Brunswick a la volonté de travailler avec les entreprises françaises», explique-t-elle lors d’un entretien depuis son bureau en banlieue parisienne.

«Du point de vue des affaires, il y a tout un travail à faire. Ce qui m’intéresse ce n’est pas seulement de travailler sur Paris, mais aussi d’aller en province pour leur parler des provinces atlantiques. Je ne me substitue pas à la Chambre de commerce, je dirais que c’est plutôt un appui personnalisé. Je peux parler de la façon de faire affaire au Canada, que ce soit en Atlantique ou ailleurs, et aussi de les sensibiliser au fait qu’il y a des secteurs d’activités clés d’intérêts pour les Français.»

Le potentiel de développement est énorme et plusieurs secteurs d’activités sont susceptibles d’intéresser les sociétés françaises, croit-elle. Parmi ceux-ci, l’industrie du sans fil, les technologies océaniques, civiles et militaires, l’agroalimentaire à haute valeur ajoutée, l’économie au service des personnes aînées ou encore, l’équipement hospitalier pour n’en citer que quelques-uns.

Malgré tout, le Nouveau-Brunswick fait quand même sentir sa présence en France, particulièrement dans les restaurants de haute gastronomie.

«L’Île-de-France est le premier acheteur de produits marins du Canada atlantique et le homard est en premier poste.»

D’après une publication du gouvernement fédéral, les États-Unis demeurent la première destination des exportations du Nouveau-Brunswick, soit 86,3 % des exportations totales.

La France commence tranquillement à devenir une destination prisée pour les produits néo-brunswickois. En 2012, la France, les Pays-Bas, les Bahamas et le Brésil figuraient parmi les cinq principales destinations des exportations du Nouveau-Brunswick. Ces quatre pays représentaient 5,5 % de la valeur des exportations de la province. En comparaison, ce chiffre s’élevait à 1,4 % en 2007.

Article rédigé par David Caron et publié dans Acadie Nouvelle, le quotidien francophone du Nouveau-Brunswick, le Dimanche 2 Mars 2014,